Voici Jacques, pour répondre à ta demande, ma lettre d'adieu à Florian
Tu es parti mon Cher Florian
C’est un peu bêt’ mais c’est sincèr’,
On s’est rencontré à Saint Ser.
C’est vraiment con mais sine die,
Tu es parti au Paradis.
Avant que l’on s’en soit douté,
La Garce t’avait emporté.
Tu étais notre Fou chantant,
Avec tes airs d’un autre temps.
Oui tu étais notre Trénet,
Tu as toujours su nous entraîner.
Par tes refrains d’un autre temps,
Et de tes bras gesticulants,
Tu nous as donné le tempo,
Lorsqu’on en avait plein le pot.
Nous étions tes heureux convives,
Quand nous partagions tes olives.
Et de tes tisanes à la menthe,
Sans mentir on te complimente.
Tu es parti pour toi je plaid’,
De supers siestes sur ton plaid.
Et tout’ ces salades de fruits,
Ton amour en était le fruit.
Tu étais un grand sentimental,
Nous, c’était pas instrumental.
Tu étais un homme de passion,
Ne cherchant pas la compassion.
Toujours affable toujours là,
Même si parfois tu étais las.
Jamais vulgaire ni flatteur,
Tu étais vraiment un homm’ de cœur,
Nous somm’ devenus des amis,
Ne plus te voir on la vomit.
Nous somm’ devenus confidents,
De nos espoirs et nos tourments.
Tu étais en phase de guérison,
D’un feu follet d’une illusion.
Ton âme en peine allait enfin,
De ses souffrances voir la fin.
On a essayé d’être Isis,
Pour que tu sois notre Osiris,
Mais nos efforts ont été vains,
Pardonnes nous on n’est qu’humains.
Tu restes à jamais dans nos cœurs ,
Ne plus te voir : quelle douleur !
Et si ton corps ell’ nous a pris,
Tu es à jamais dans nôtre esprit.
Va l’âme en paix mon Cher Florian,
Dans la lumière du Grand Orient.
Nous tous ici on te chérit,
Pour nous aussi il est écrit.
Que nous viendrons tous tôt ou tard,
Te retrouver sacré fêtard.