Amies, amis,
Je tiens à vous remercier tout un chacun pour votre soutient suite à la disparition de mon père, Florian. Il restera toujours pour moi un exemple, un éclaireur, celui qui ouvre la voie, et qui m’a guidé jusqu’ici. Sans lui je ne serai pas sur cette planète et je n’aurais connu aucun d’entre vous.
Il avait parmi d’autres lectures « le chemin le moins fréquenté » ou « la source du bonheur » qui l’ont inspiré et m’ont inspiré.
C’est un grand vide affectif qui commence là ou finit son chemin.
Je regrette de n’avoir pu être présent le jour de la promenade en sa mémoire et m’en excuse aujourd’hui.
Je reçois votre aide que votre solidarité à réunis comme un geste d’affection qui me touche et comprend ainsi l’amour pour la personne qui nous quitte.
J’avais une relation privilégiée avec lui comme vous l’aviez aussi, et dans ces bouts de chemins fais avec lui vécu des moments particuliers. Je souhaite que vous vous souveniez de ces moments de bonheur et de partage et que votre vie s’enrichisse de cette expérience, à mon avis unique. Je ne saurais avoir le mot juste pour parler de lui, libre à chacun de se souvenir de bons moments ( si rares dans nos vies ), échangés dans ces circonstances de promenades, week-end ou soirées entre Amis.
Une nouvelle vie commence pour moi, je fais une formation d’infirmier à Aix en Provence, et ai repris le logement de mon père.
Les galères ont repris, les pannes d’électricité, ma voiture qui tombe en panne, les soucis avec ma copine et les supérieurs hiérarchiques me poussent à me surpasser. C’est un défi quotidien mais quel bonheur d’avoir à le relever.
Je repense à une photo de mon père et moi, lui en bleu de travail me tenant dans ses bras, moi déguisé en Pierrot pour le bal de l’école.
On regarde dans la même direction, lui rassurant, moi interrogateur, photo dont il a titré « va, la vie t’attend ».
Jonathan.
PS : la phrase original et sans les phautes d’orthographe c’est
« vas fiston, la vie t’attend »
au revoir les amis !